Favier, invité de Nobilito

©️Monsieur Roni

Pour celles et ceux, dirigeantes et dirigeants, collaboratrices ou collaborateurs d’entreprises qui ont la chance de vivre l’aventure des Bureaux du Cœur, c’est la certitude de faire des rencontres inattendues avec des personnes qui :

• ont vécu dans la rue ou l’extrême pauvreté ;
• ont dû fuir leur chez eux ;
• viennent “de tomber” ;
• travaillent et dorment dans leur voiture dans l’attente d’un logement ;
• se reconstruisent après un parcours avec la justice.

Lorsqu’on est un·e citoyen·ne qui travaille, qui a un logement, une famille, des relations sociales, on est involontairement déconnecté·e de cette réalité, de ces parcours de vie.

Il n’y a pas de bénéfice immédiat à se reconnecter à cette réalité. Ce sont les émotions que l’on vit en accueillant qui constituent l’aventure.

A Gauche : Claude CHIRON, dirigeant ACM Ingénierie / A droite : Pierre-Yves LOAËC, fondateur des Bureaux du Coeur et dirigeant de Nobilito

LA JOIE

Les Bureaux du Cœur permettent de faire une expérience formidable, celle de la solidarité “directe”. Pas d’argent entre les hôtes et leur invité·e, uniquement de l’aide, de l’écoute et des émotions réciproques.

L’AFFECTION ET L’AMITIÉ

Après avoir reçu sa première invitée, Claude CHIRON témoigne :

“Après son départ nous avons revu notre invitée, chez nous, en famille. Nous avons tissé des liens particuliers, très forts.”

L’ENTRAIDE

Pierre-Yves LOAËC témoigne :

“En quelques mois, j’ai vu mes collaborateurs aider notre invité·e à refaire leur CV, leur donner un smartphone inutilisé, demander des nouvelles ou proposer d’apporter de la nourriture. Je ne leur ai pourtant rien demandé.”

“L’une des plus belles surprises de cette initiative, c’est l’engagement spontané des collaborateurs auprès des invité·e·s”

LA TRISTESSE ET L’ESPÉRANCE

Le départ des invité·e·s c’est un peu la sortie du nid. Jusqu’ici, tous les invité·e·s reçu·e·s ont connu un mieux à leur sortie. Pour autant, lorsqu’ils partent, il faut se dire au revoir et vivre d’autres émotions : un mélange de tristesse et d’espérance.

Pierre-Yves LOAËC, explique :

“Lorsque Buba, réfugié gambien, est parti, il nous appelait, mon épouse et moi, sister et brother. C’est la seule personne, en dehors de mon frère, qui m’a offert sa fraternité. C’est une émotion incroyable”.

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L'impact